Une petite purée de topinambours
Il y a encore deux mois, je ne connaissais le topinambour que de nom. Et franchement, ça ne ma manquait pas ! Et puis, un jour, j’ai lu que son goût se situait entre l’artichaut et la noisette et vu que j’aime les deux… vous voyez mon raisonnement ! J’ai donc essayé. Mais qu’est-ce que je suis bête avec mes a priori. Finalement c’est un légume tout à fait à mon goût. Très fin.
La première fois, je l’ai fait cuire dans du bouillon de volaille puis, après l’avoir essoré et coupé en gros dés, je l’ai fait dorer dans un peu d’huile. Un délice (mais pas de photo).
J’en ai donc acheté à nouveau. Ma grand-mère, en les voyant, s’est écriée « Oh ça c’est des…. des topinambours, non ? ». Je m’attendais à ce qu’elle me dise qu’elle n’aime plus ça, qu’elle en a trop mangé pendant la guerre, etc… Mais non, pas du tout, au contraire « C’est bon ça, quand j’étais jeune, on en plantait des champs complets. Ça pousse comme du chiendent. » Eh bé, pour du chiendent, c’est pas donné ! A 3,50 € le kilo, j’en ferais bien pousser dans mon jardin si la terre s’y prêtait ! Ça l’a bien fait rire ! (Moi, pas trop)
Et cette fois, j’en ai fait une petite purée, toute crémeuse car passée au blender avec de la crème liquide et un peu d’huile de noisettes. Servie en verrine avec des tranches de magret de canard fumé, ça a beaucoup plu aux filles (mais pas trop aux garçons : ouh !!!)