Ça, ça mijote : la langue de bœuf
C'est le week-end, vous avez peut-être le temps...
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Voici un mets qu'on ne voit pas beaucoup circuler sur les blogs... pas assez glamour, très peu tendance voire carrément vieillot! Mais tellement bon!
C’est un plat familial par excellence, vu la taille de la chose ! Heureusement que l’ami congélateur est là pour éviter qu’on en mange quatre jours d’affilée. Mais comment y résister quand le boucher vous dit : « J’ai de la langue de bœuf, si vous voulez, pour vot’ fille ! » Oh oui, elle adore ça, elle finit même son assiette avant les autres, c’est pour vous dire !
Avant de la passer à la « casserole » (la langue, pas la fille), un petit nettoyage à l’eau puis illico (pas de temps à perdre) au court-bouillon : 2 cuillers à soupe de court-bouillon maison*, une marmite de bouillon de bœuf, un oignon piqué de 2 clous de girofle, 2 feuilles de laurier, du thym, et un demi verre de vinaigre. C’est parti pour 3 heures de cuisson. Euh, pas la peine de rester à côté, hein…
Pour la sauce, je prépare tout simplement une sauce blanche avec de la farine (ou de la maïzena) et du jus de cuisson. J’y ajoute un peu de vinaigre (balsamique ou de vin, ça dépend de l’humeur) , un peu de tabasco®, 1 cuiller à soupe de concentré de tomates préalablement dilué dans un peu de jus de cuisson (pour lui donner une couleur un peu rosée), et après selon les demandes, des champignons de Paris émincés ou de fines lamelles de cornichons. Sans oublier d'ajouter un peu de crème liquide à la fin et de rectifier l'assaisonnement.
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Servie d'abord avec du riz puis des
pâtes et ensuite, ça suffit, au congélateur
pour quelques semaines (maxi)
* voir recette de la blanquette de veau ("Et si les saisons..." novembre 2008) car on me souffle dans l'oreillette que le lien ne fonctionne pas. Merci Mridge.