Ode à la mirabelle
Ah! La mirabelle... Cette jolie et douce perle dorée... Ce fruit n'a qu'un seul défaut: il sonne le glas de l'été. Mais peu importe, qu'elle soit de Metz ou de Nancy, pas de fin d'été lorrain sans mirabelles. Ni sans conserve (bon, je n'ai pas pris mes beaux doigts tout jaunis en photo).
Celles-ci sont des mirabelles de Metz achetées dans les côtes de Meuse. Une agréable promenade par un dimanche d'août ensoleillé.
Jusqu'alors, je n'avais qu'une seule recette de tarte aux mirabelles: une pâte feuilletée, des mirabelles et du sucre vanillé (ou même parfois sans sucre). Mais la semaine passée, il me restait de la crème aux carambars, alors, pour ne pas la jeter, je l'ai étalée sur le fond de tarte. Je n'y ai pas goûté (je viens de prendre la grave et ferme décision de me mettre à la diète...) mais ceux qui y ont goûté osé y goûter, ont adoré. Je les crois sur parole.
Et pour conserver les 12 kg rapportés ce jour-là, j'en ai congelé la moitié et mis l'autre moitié au sirop en bocaux. Pour le sirop, faire bouillir 1 litre d'eau avec 500 g de sucre (et un peu d'extrait de vanille...), laisser refroidir, verser sur les mirabelles dénoyautées (d'où les doigts jaunes) puis faire bouillir à l'autocuiseur environ 20 minutes pour les stériliser.
"Des pots qui seront bien réconfortants l'hiver prochain..."
dit la p'tite fourmi.
Bonne journée!